Workshop photo #2 à Tanger « Takin’ Tingi »

Ce workshop photo de 4 jours vous propose, du jeudi 26 septembre au dimanche 29 septembre 2024, un voyage intemporel dans une ville envoûtante. Une ville bordée par la mer Méditerranée et l’océan Atlantique, ce qui en fait un port majeur de l’Afrique. 

Dépaysement dès l’embarquement, vous longerez les côtes espagnoles et passerez le détroit de Gibraltar pour aller jusqu’au Maroc. Atterrissage à Tanger pour vous initier à la construction d’une histoire photographique au sein d’une ville cosmopolite, vivante et surtout lumineuse. 

« Tous les matelots du monde ont mouillé là : juifs errants, clochards célestes, voyageurs… Plus que Suez et Gibraltar, plus qu’Istanbul, plus que Hambourg et pire que Le Pirée, Tanger, décor stratégique, machine-à-sous, boule de rêveurs et de rêves, capitale-mirage, oasis artificielle… s’allumant maintenant comme une danseuse faite de tensions, de parcours, de symétries et de loteries… Tanger la métèque, Tanger melting pot, Tanger carrefour des solitudes et des anges désolés, petit point rouge sur la carte de ceux qui font la route, en marche vers une Mecque qui se profile à l’horizon, Tanger, bordel et enfer, lumière matinale et nuit de l’âme, existe. » Jean-Noël Vuarnet dans Tanger (1975).

Durant ce workshop, vous allez être accompagné par une équipe hors-norme : Mina Mostefa, directrice des rencontres photo de Tanger Face à la mer, Laurent le Crabe, photographe & curateur digital d’Hans Lucas, ambassadeur Leica, Dimitri Beck, directeur de la photographie de Polka (magazine, galerie et factory), Stéphanie Gaou, directrice de la librairie galerie Les Insolites , Lorenzo Virgili, formateur à Transmission et Wilfrid Estève, directeur de l’agence photo Hans Lucas

Partenaire des Rencontres photo de Tanger depuis sa création, vous serez logé au Dar Nour ou « la Maison de la Lumière », qui est la plus ancienne chambre d’hôtes de Tanger, reconnue internationalement comme l’une des meilleures adresses du Maroc… Elle attire les voyageurs à la recherche d’une douceur de vivre et d’une hospitalité sincère et joyeuse.

Photographie de rue, d’architecture, d’ambiance nocturne, vous serez en immersion totale pour améliorer votre approche et vos compétences. Nous vous invitons à réaliser un voyage personnel à travers des images qui vous ressemblent ou qui vous inspirent. Nous proposerons des choix artistiques ou narratifs qui renvoient à la vie culturelle de Tanger, de sa casbah et de sa médina. Nous affinerons ensemble la narration et la construction d’une série par l’analyse de vos photos. Puis finaliserons l’editing d’un portfolio en échangeant autour de la meilleure façon de présenter votre travail.

Pour finir, nous mettrons en avant vos travaux sur les réseaux sociaux via sur une galerie d’une dizaine de vos photos. Votre série sera diffusée sur un compte Instagram dédié, workshop.photo en collaboration avec ceux de l’agence Hans Lucas et des Rencontres photo de Tanger Face à la mer.

La qualité des travaux photo réalisée durant le premier worskshop à Tanger ont permis de décerner un coup de coeur attribuée à Marie Julliard qui s’est vu remettre un accès gracieux à Hans Lucas durant 6 mois ainsi qu’une formation (valeur totale de 630 Euros), la série de Michael Concu a été projetée durant les rencontres photo de Tanger 2023.

Présentation des rencontres photo de Tanger 2023

Quelques souvenirs des participants lors de leurs présentations finales au workshop 2023 :

De Delacroix à Matisse, en passant par Bowles ou encore Tennessee Williams, Tanger est une séductrice. Elle est le point de jonction entre l’Espagne et le Maroc mais aussi entre l’Afrique et l’Europe. Plus récemment, le film “Only Lovers Left Alive” de Jim Jarmusch nous propose un parcours nocturne au sein d’une médina aux éclairages uniques qui baignent dans des ruelles blanches. Les Rolling Stones ont d’ailleurs composé pas loin, à l’hôtel Continental, un morceau connu, “Continental Drift” aux fortes influences Gnawa.

Ce workshop se déroule durant quatre jours plein demande une arrivée la veille et propose un départ possible de lendemain. Il se déroule dans un repaire des artistes et des auteur·e·s et ouvre les portes d’une ville de fascination. Une ville qui invite au rêve, à vous de la magnifier ou plus simplement de vous en inspirer.

Renseignements, tarif et inscription sur facealamer.tanger@gmail.com | PLACES LIMITÉES !

Suivez-nous sur instagram @workshop.photo !

« Instinct Animal » d’Antoine d’Agata, première restitution de la résidence FALM 2022

Vidéo publiée à l’occasion de la journée internationale des migrants proclamée par l’ONU, le lundi 18 décembre 2023

Août 2022, première résidence à Tanger des rencontres photo “Face à la mer”.

L’occasion pour nous de réunir 2 photographes des 2 rives de la Méditerranée. 

La première a été sélectionnée parmi les lauréats de FALM.

Céline Croze, née à Casablanca, Lauréate du prix Révélation 2019, devenue Prix Nadar 2022.

Le deuxième, Antoine d’Agata.

Antoine a été choisi parce qu’il partage les valeurs que nous défendons, parce qu’il se préoccupe, avant tout, de ceux qui vivent en marge de nos sociétés, parce qu’il développe une pratique autonome qui, sans cesse, questionne les fondements de la photographie documentaire.

La résidence à Tanger, en août 2022 lui a permis de prolonger et d’approfondir sa connaissance et son expérience de la situation des migrants, dans le nord du Maroc et plus généralement autour de la mer Méditerranée, initiée il y a plus de 20 ans.

Quel drame de se rendre compte que notre territoire méditerranéen est devenu le cimetière des invisibles. Les morts se multiplient chaque jour.

Les communautés africaines et de la région MENA qui sont arrivées jusqu’au détroit sont méfiantes, isolées face à la mer, face à elles- mêmes. Comment avoir confiance après tant de disparus en mer… Il n’y a plus de mots.

Les morts se sont multipliés à la même mesure de l’indifférence mondiale. Cette guerre que nous vivons, qu’ils vivent. Nous, nous ne faisons que compter les corps visibles.

Ce déplacement de populations issus de conflits, de guerres économiques et sociales et aussi du dérèglement climatique est plus que jamais difficile à raconter en image. Elle est devenue par force invisible.

L’un des objectifs de la restitution de la résidence était de “donner à voir” de l’importance des risques et des décès en mer Méditerranée.

A travers ses propres mots, Antoine a retracé le parcours des migrants. Une trajectoire fantôme et dangereuse dont l’issue est souvent synonyme de mort.

Mais alors, comment témoigner en image de l’invisible? 

Un biais inhabituel, celui de l’IA, s’est imposé en représentation de l’injustifiable et de cette nouvelle arme « géopolitique » aux portes de l’Europe.

L’utilisation de l’intelligence artificielle  – l’IA – a permis la construction tangible d’un récit fondé sur de faits réels mais non perceptibles. Réalisée par un photographe protagoniste, elle permet d’une nouvelle manière de dire et de voir.

Une telle restitution, manifeste pour une intelligence artificielle au service d’une photographie documentaire ou d’un photojournalisme “augmenté”, préfigure t-elle du monde de l’information à venir ?

Captation vidéo et montage réalisé par Amandine Lauriol / Hans Lucas

Cette première restitution de la résidence FALM 2022 est une bâche de 15 mètres sur 8,5 mètres réalisée par Antoine d’Agata. Elle s’intitule « Instinct Animal » et est composée de 1260 images générées par l’IA avec un extrait de texte écrit par Antoine d’Agata, basé sur une collecte de témoignages.

« Instinct Animal » est présenté du mercredi 6 au lundi 9 septembre 2023 sur la façade de l’immeuble face au grand café de la poste à Perpignan. Cette initiative a été permise grâce à l’accord du propriétaire du bâtiment et sous le contrôle de la société d’échafaudage.

En complément des témoignages, Antoine d’Agata a souhaité apporter l’éclairage suivant :

« Il doit nous être intolérable de vivre dans le confort et la conscience muette de frontières devenues cimetière d´indésirables et d’invisibles.

Parce que les circonstances de cette mort qui, chaque jour, se répète, sont désespérément prévisibles.

Communautés fragiles et individus isolés arrivent jusqu’au détroit, face à la mer, au destin sordide, abandonnés au sort qui leur est réservé.

Les disparitions- innombrables – restent, de fait, hors de portée des outils et agents de la communication tandis que les migrants continuent de croire, d’espérer, d’essayer.

Les froides statistiques de décès – chacun tragique -, de dizaines de milliers d’êtres déplacés par les innombrables guerres économiques et sociales, conflits ou dérèglements climatiques, se sont révélées impuissantes à changer le cours des choses.

Les chiffres, les mots, les images ne disent pas la mort dans sa triviale réalité.

Devant l’impuissance à rendre compte de l’état des choses et le refus de rendre des comptes sur l’horreur d’une hécatombe dont nous sommes les complices tacites, il faut donner une forme au vide.

L’enjeu du geste est politique, il ne s’agit plus de photographie.

La guerre que nous ignorons, des femmes et des hommes la vivent chaque jour, dans leur chair, et le silence est insupportable.

Nous nous sommes condamnés, au mieux, à compter les corps.

Et la mort se répand, à la mesure de notre indifférence.

Au-delà de pleurs stériles ou résignés sur l’inéluctabilité de ravages causés par l’intelligence artificielle – synonyme de mort -, sur l’existence pauvre, le devoir de vivre.

Images fausses et verbe statistique sont rappel à l’ordre, injonction de retrouver nos sens, affirmation de l’urgence d’une réaction instinctive, animale au silence de l’autre, et à son absence.

Au-delà du regard, au-delà de la forme, au-delà de l’idée : l’expérience du monde, et l’usage qui en est fait.« 

« Instinct Animal » d’Antoine d’Agata est composée de 1260 images générées par l’IA avec un (extrait de) texte écrit par lui-même et basé sur une collecte de témoignages.

Appel à candidatures FALM 2023

Date limite des candidatures : 15 Octobre 2023
Date des rencontres photo de Tanger « Face à la mer » du jeudi 30 novembre au samedi 2 décembre 2022

Les rencontres photo de Tanger offrent la possibilité de participer à 3 jours d’échanges avec des experts du monde de la photographie. Le programme se compose de lectures de portfolios, workshops, débats et projection. L’accès est gratuit et réservé aux photographes sélectionnés dans la limite des places disponibles.

Parmi les candidat·e·s, 10 photographes des pays du Sud de la Méditerranée seront sélectionnés pour participer à des sessions de mentorat personnalisées et pourront participer au Grand Prix Face à la mer.

Le Grand Prix inclut cette année :

Prise en charge de deux déplacements en France (pour le séminaire Transmission et durant la semaine professionnelle du festival Visa pour l’image 2023) + frais d’hébergement + Per Diem, une dotation permise par NFINITI,
Un accompagnement professionnel durant un an par Hans Lucas,
Une place dans la formation professionnalisante par Transmission (d’une valeur de 4.000 Euros),
Un abonnement d’un an à Pixtrakk,
Le Grand Prix sera remis à l’issue des rencontres au Darnour en présence du Jury, des partenaires et des photographes.

L’accès à tous les événements et la participation au Grand Prix sont réservés aux photographes sélectionnés.

COMMENT PARTICIPER :

Nous faire parvenir avant le 15 octobre 2023, un dossier nommé « FALM2023 – Prénom Nom » comprenant :

Une série photo jamais présentée (20 photos max) au format : NOM_Titrenumeroté.jpg
Une présentation de votre série
Un CV
Le dossier doit être transmis par wetransfer à l’adresse facealamer.tanger@gmail.com

LES RENCONTRES PHOTO 2022

La quatrième édition des Rencontres photo de Tanger “Face à la mer” aura lieu du

30 Novembre au 4 décembre 2022.

Les rencontres photo de Tanger offrent la possibilité de participer à 4 jours d’échanges avec des experts du monde de la photographie. Le programme se composera de lecture de portfolios, workshops, débats et projection. L’accès est gratuit et réservé au photographes sélectionnés dans la limite des places disponibles.

Cette année, 10 photographes issus des pays du Maghreb auront la possibilité d’avoir des sessions de mentorat personnalisées et de participer au Grand Prix Face à la Mer.

GRAND PRIX FACE A LA MER 2022

  • 3 000 € dotation permise par NFiniti et par la fondation Yzza Slaoui
  • Une place dans la formation professionnalisante Transmission by Hans Lucas (valeur 4.000 euros)
  • Un espace pro dans le réseau Hans Lucas et Face à la mer 
  • un abonnement à Pixtrakk 

The fourth edition of Rencontres Photo of Tangier « Face a la Mer » will take place from

November 30th to December 4th 2022


Rencontres Photo of Tangier offer the opportunity to participate in 4 days of exchanges with experts from the world of photography. The program will consist of portfolio reviews, workshops, debates, and screenings. The access is free and reserved to the selected photographers within the limits of the available places.
Additionally this year, 10 photographers from Maghreb countries will have the opportunity to have personalized mentoring sessions and participate in the Grand Prix Face à la Mer.

OPEN CALL 2022 – CLOSED

OPEN CALL - FALM 2022


PROGRAMME DES RENCONTRES 2022 – coming soon

Prix Révélation Face à la Mer

LAUREAT Prix revelation Map/face a la mer 2022 – YZZA SLAOUI

EXPOSITION 3-19 JUIN 2022 – MAP

Yzza Slaoui était une photographe documentaire marocaine basée entre Londres et Casablanca. Par son travail, elle visait à avoir un impact social. Son travail porte essentiellement sur les conflits, les femmes et la crise climatique. Elle avait récemment terminé un MA en ethnographie et réalisation de films documentaires à l’UCL. Elle s’était depuis rendue en première ligne de la crise climatique pour documenter le coût humain de la dégradation environnementale.

A notre éternelle soleil (1993-2021)

@yzzaslaoui / site web

Grand Prix Face à la Mer

GRAND PRIX FACE A LA MER 2022

  • 3 000 € dotation permise par NFiniti et par la fondation Yzza Slaoui
  • Une place dans la formation professionnalisante Transmission by Hans Lucas (valeur 4.000euros)
  • Un espace pro dans le réseau Hans Lucas et Face à la mer 
  • un abonnement à Pixtrakk 
  • un accompagnement professionnel par Lorenzo Virgili 

LAUREAT Grand Prix face a la Mer 2021 – Amine Houari

Amine Houari. Photographe âgé de 21 ans, Amine propose avec sa série Territoires, un voyage dans un paysage marocain énigmatique. “C’est une exploration architecturale des espaces périurbains de mon pays, décrit-il. Les constructions prennent des allures et des formes mystérieuses, intrigantes et parfois même surréalistes. Toutes pourtant sont réalisées avec un désir sincère d’appartenance et d’ancrage au territoire local.”

@aminehou.ari

LAUREAT Grand Prix face a la Mer 2019 – SEIF KOUSMATE

Seif Kousmate. Photojournaliste autodidacte spécialisé dans les questions sociales, né en 1988 à Essaouira, Maroc. A 17 ans, il s’installe en France, étudie l’ingénierie et commence à travailler dans ce secteur après avoir obtenu son diplôme de master. Quelques années plus tard, il a décidé de quitter son poste et de voyager en Asie du Sud-Est, au Japon et au Canada. Il a ouvert un blog itinérant de photographie, partageant ses histoires et rapportant son voyage. C’est ainsi que Seif s’est lancé dans le domaine et a pris la décision de se bâtir une carrière de photographe professionnel. Il a suivi le programme  » Seeing through Photographs  » offert par le MoMA de New York. Fin 2016, Seif est retourné dans son pays natal et a travaillé avec une société de production locale sur un reportage sur la vie hivernale dans un village isolé de l’Atlas. En 2017, Seif a vécu plusieurs semaines dans les montagnes du Gourougou afin de rendre compte des migrants subsahariens en attente de franchir la frontière avec l’Europe. En mars 2018, il a commencé à travailler sur l’esclavage traditionnel en Mauritanie où il a été arrêté et expulsé par les autorités pour avoir travaillé sur une question taboue et censurée.
Pour lui, le photojournalisme est sa contribution à changer le monde qui l’entoure et à développer les mentalités.

PRESSE

Retrouvez ici les articles et interviews réalisés sur Face à la mer et les rencontres photo de Tanger.

https://rencontres-facealamer.com/wp-login.php?redirect_to=https%3A%2F%2Frencontres-facealamer.com%2Fwp-admin%2F&reauth=1


https://www.marianne.net/culture/arts-plastiques/face-a-la-mer-a-tanger-une-nouvelle-generation-de-photographes-prepare-la-releve

https://www.polkamagazine.com/face-a-la-mer-le-festival-qui-fait-emerger-une-nouvelle-photographie-au-maroc/

https://www.la-croix.com/Culture/Tanger-vitrine-jeune-photographie-mediterraneenne-2021-12-10-1201189599

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Tanger, vitrine de la jeune photographie méditerranéenne

Fin novembre, la ville de Tanger a pu accueillir, malgré la crise sanitaire, les rencontres photographiques « Face à la mer ». Une troisième édition centrée sur l’accompagnement et la valorisation d’une photographie émergente et prometteuse, issue du Maroc et du bassin méditerranéen.

Article de Sylvie Dannay paru dans le quotidien La Croix, le 10/12/2021

Depuis 2019, échange et partage sont les maîtres-mots des rencontres photographiques « Face à la mer ». À Tanger, ville ouverte sur la Méditerranée, elles ont réuni cette année, du 24 au 27 novembre, avec l’appui entre autres de la Fondation Alliance et de la cinémathèque de Tanger, une quinzaine de photographes en devenir, et des professionnels reconnus du monde de la photographie tant français que marocains.

Invitation au voyage

Ces jeunes artistes, avides de conseils pour faire évoluer leur pratique et se faire connaître hors de leurs frontières, ont rencontré lors d’ateliers quotidiens des experts venus les aider à répondre à leurs questions : Qu’est-ce qu’une « bonne » narration ? Qu’attendent les rédactions ou les éditeurs ? Comment se faire repérer ? Comment durer ? Chaque photographe a bénéficié d’un accompagnement personnalisé avec un mentor, pour travailler à donner forme et cohérence à un projet en cours.

Retrouvez l’article en entier en cliquant sur ce lien :

https://www.la-croix.com/print/article/1201189599

POURQUOI FACE A LA MER

L’objectif de “Face à la mer” est de déclencher des discussions, de mettre en place des initiatives destinées à l’accompagnement de projets, de soutenir des indépendants dans leur action professionnelle. 

Notre action s’adresse à tous les photographes professionnels, émergents ou confirmés. 

Nous souhaitons également faire découvrir et soutenir des projets atypiques, de nouvelles formes d’écritures photographiques et des formats audacieux.
Nous espérons créer un espace d’échange – trop rare – entre professionnels des médias, de l’édition et de la photographie.


The goal of « Face à la Mer » is to start conversations, to create opportunities to support projects, to support independent photographers in their professional activities.

Our action is to all photographers, professionals, emerging or confirmed.

We also wish to discover and support atypical projects, new forms of expression, and daring formats.

We hope to create a space of exchange – too rare – between professional members of the media, publishing, and photography industries.

L’EQUIPE

DIRECTRICE ET FONDATRICE :

Yamna Mostefa, originaire de Carcassonne, un parcours hétéroclyte dont la passion est devenue au fil des années, Tanger et sa culture internationale. Son identité interculturelle se ressent dans son itinéraire marocain ainsi qu’à travers les rencontres d’auteurs et artistes en activité au Maghreb.
Plus de dix années de voyages et de rencontres lui ont fait écouter et comprendre les problématiques des photographes maghrébins… et constater que le partage de valeurs professionnelles rassemblait les actrices et acteurs d’une photographie méditerranéenne. 

Mina Mostefa au restaurant « Chez Abdou », partenaire des Rencontres photo de Tanger.

FONDATEUR / COUTEAU DE POCHE MULTIFONCTION :

Wilfrid Estève, vit entre Tanger, Carcassonne et Paris. Photographe et enseignant, il dirige depuis 2006 l’agence de presse Hans Lucas. 
De 2004 à 2009, il a présidé en France l’ANJRPC (Association Nationale des Journalistes Reporters Photographes et Cinéastes). En 2009, il a co-fondé l’UPP (Union des Photographes Professionnels) dont il a été le vice-président ainsi que l’association Reconnue d’Utilité Publique FreeLens qu’il a présidé de 2009 à 2019. En 2015, il est promu Chevalier des Arts et des lettres.  Couteau Suisse dans la poche de sa directrice, il assure de multiples fonctions au sein des Rencontres photo, en France comme au Maroc.

CONSULTANT ARTISTIQUE

Sido Lansari est un artiste pluridisciplinaire. Il est né et a grandi à Casablanca, au Maroc. Il a travaillé à la Biennale de la danse et la Biennale d’art contemporain de Lyon pendant ses études de communication et de marketing culturel. En 2014, il s’installe à Tanger et rejoint l’aventure de la Cinémathèque de Tanger. Il en est le directeur depuis 2019. Sa pratique artistique s’articule autour de questions liées à l’identité, au genre et aux sexualités en explorant les angles morts de la mémoire, du point de vue de l’héritage linguistique, artisanal ou archivistique. À travers des médiums comme la broderie, la photographie et la vidéo, il interroge un récit collectif pour construire une réflexion et une mémoire individuelles.  Son travail a été montré au Maroc, en Europe et aux Etats-Unis. Il crée en 2020 divine, fanzine participatif et pluridisciplinaire en ligne.